La cacherouth

Un dossier préparé par K. Acher


Actualités de la cacherouth 2008

K.Acher s'est auto-promu premier journal européen de la cacherouth indépendant de tout rabbinat et producteur.
La rédaction de K.Acher est régulièrement contactée par des personnes bien intentionnées qui souhaitent nous confier des informations de façon discrète et anonyme (demande d'appel téléphonique, documents reçus par mail sans authentification de source). Nous ne buvons pas de cette eau là et ne tenons à ne publier que des informations publiées par des personnes compétentes et responsables, quitte à ne pas divulguer nos sources. Aucun de nos rédacteurs n'est impliqué dans le monde des affaires, ni versant entreprise, ni versant rabbinique.

Ne cherchez pas ailleurs, vous êtes décidément sur le meilleur site francophone consacré à la Cacherouth.


O2 Décembre 2008 , paru sur www.hassidout.org 
Communiqué de Cacherout
Mardi, 02 Décembre 2008 17:52
Suite au décès du Rav Hillel Pevzner a"h, la Cacherout du lait et produits laitiers "HALAV ISRAEL" produits par la société CASH SERVICE est désormais assurée par son successeur, le Dayan et Mara De'Atra, Rav AVRAHAM BAROUH PEVZNER chlita.
Les étiquettes seront remplacées au fur et à mesure de leur renouvellement.
Rav Yossef Yts'hak Pevzner


T'as vu le nouveau Rabbin?
Super, il arrive de Jéru!
Alors on va continuer à faire des fromages au lait surveillé!
Et bons en plus...


Où manger cacher en Israël?. Novembre 2008

Traduction un tantinet provocatrice, comme nous les aimons, d'un article de Kashrus Magazine de Tichri 5769: "Where can we eat in Israel?"
En bref, l'Institut Kosharot, qui se veut observatoire de la cacherouth en Israël, a fait le tour d'une centaine de restaurants à Jérusalem pour faire un état des lieux.
Kashrus Magazine en retire trois points marquants:
Nombre d'organisations certificatrices sont illégales, en ce sens qu'elles contreviennent aux minimum exigé par le Grand Rabbinat de Jérusalem. (Et de citer trois stars du bidouillage: Badats Keter Kashrut, Badats Nezer Hidur et Badats Nachalat Its'hak pour Jérusalem, Shemen HaMishcha pour Tel Aviv).
La plus grande confusion règne essentiellement en centre ville, autour de la Station Centrale de bus, et dans les rues commerçantes comme le Malcha Mall.
Il existe une différence significative entre la cacherout standard (basique) du Rabbinat de Jérusalem et la cacherout "lamehadrin" [pour les plus exigeants] de ce même Rabbinat.
Parti de ce constat, nous avons tenté de prendre la température dans divers sites internet. Et voilà le résultat.
Le rapport, qualifié de rapport interne est disponible sur le site http://www.scribd.com/doc/4027498/Restaurants-Jerusalem-Casher.
Un des points importants est celui de la cuisson par des non juifs. Selon le Beth Yossef, qui fait ici l'usage sépharade, il faut que la nourriture soit cuite par un juif, alors que l'usage ashkénaze est que le feu ait été allumé par un juif. Nombre de restaurants, y compris ceux sous la supervision basique du Rabbinat de Jérusalem ne conviennent pas à un public sépharade. Il a été noté que dans nombre de lieux les feux de cuisson ne sont même pas allumés selon cette dernière exigence.
Nombre de restaurants ne vérifient pas le riz et les légumes pour vérifier l'absence d'insectes, ne tamisent pas la farine, ne lavent pas les salades avant de les servir. Or il s'agit d'une exigence de la Halakha et non d'une rigueur imposée par les orthodoxes.
Nombre de restaurants ne pratiquent pas le prélèvement de la 'hallah correctement --- lorsqu'ils la prélèvent!
Il peut exister des problèmes quant aux conditions de grillage du foie.
L'absence de surveillant à temps plein peut poser problème dans les restaurants où on sert de la viande.

Sachant que seulement une centaine de restaurants de Jérusalem ont été visités, à l'exception des traiteurs et hôtels, et des autres villes du pays, nous revenons sur notre titre: Où manger cacher en Israël?

Sous le titre "Un Rabbin nouveau venu d'ailleurs" nous nous posions des questions sur le parachutage de surveillants de "Nachalat Its'hak" dans des étables françaises.  Cet article vient nous donner des éléments de réponse quant à la validité de cette surveillance.


Chasse à la baleine aux Iles Feroe, Danemark. Novembre 2008


Au nom d'une tradition centenaire, chaque année, on massacre des baleines aux Iles Feroe, Danemark, dans des conditions qui devraient faire sursauter ceux qui s'obstinent à disqualifier notre abattage rituel.
Et comme les photos valent plus que les mots, allez jeter un oeil chez http://lota029.bbgraph.com/actualites-du-jours-f16/un-vrais-massacre-aux-iles-feroes-t3567.htm et http://lanimadimavaffanculp.blogspot.com/ .


Best before au Canada. Novembre 2008


Curieuse indication de cacherouth.
Mais à y regarder de plus près, c'est une importation de diverses gammes de chips du Canada, portant un authentique tampon de cacherouth du MK de Montréal ou COR341 canadien.
Cette étiquette n'est là que pour signer l'importateur.


Envie de fraises? Novembre 2008

Les fraises ont enfin leur site. http://tutim.net/
N'y cherchez pas des renseignements de botanique ou d'horticulture sur Fragaria sp.
Vous n'y trouverez que des tuyaux sur une vague d'infestations de ces délicieux fruits par des thrips, insectes de moins de 1,5 mm, dont la consommation vous est bien sûre interdite. La consommation de la moindre des ces bestioles transgressent quelques cinq interdictions de la Torah.
Elles résistent aux lavages répétés et aux détergents, au point qu'il est conseillé … d'éplucher les fraises entre deux lavages à grande eau, après en avoir coupé largement la base.
Vous doutez, comme nous doutions? Allez visionner une séance de travaux pratiques http://tutim.net/index_files/Page355.htm.
Vous voulez des références rabbiniques voire des conseils sur les rares méthodes d'en venir à bout? Vous y verrez aussi des photos de ces vedettes particulières.

 


Octobre 2008
Nous apprenons le décès du Rav Hillel Pewzner, Av Beth Din du Rabbinat Loubavitch de France. Son fils qui assurait la surveillance de facto des produits lactés poursuit actuellement cette surveillance sans que les étiquettes aient été changées.

Baroukh Dayan Haemeth


Traiteur sauvage? Octobre 2008

Un de nos lecteurs a attiré notre attention sur l'existence de traiteurs travaillant sans surveillance entretenant la confusion auprès de leur clientèle entre leur entreprise et les traiteurs cachers auprès desquels ils déclarent se fournir. Résultat: un client ou un invité qui s'imagine face à un buffet sous telle ou telle surveillance, alors que certains produits et la vaisselle utilisée ne sont pas ou peu cachers.

Il est temps de rappeler qu'il y a quelques années, le Rabbinat avait demandé que seuls les traiteurs munis de leur autorisation rabbinique soient autorisés à assurer les réceptions dans les lieux communautaires.


Petit Lu fait son beurre. Octobre 2008

Félicitations à Petit LU qui sait se rendre si utile.
D'abord, il est présent pour une partie de sa gamme dans les listes de produits autorisés du Beth Din de Paris. (Ce qui signifie qu'il est acceptable pour la grande partie des consommateurs de produits cachers qui font l'impasse sur le lait non surveillé et sur la cuisson par un non juif).
Plus récemment se sont rajoutés une fabrication sans lait d'une gamme de biscuits fourrés Pim's sous la surveillance du Rav Schneelbag, et les gammes Mikado, Petit Ecolier, Vandame, Napolitain, Pepito et Granola au lait surveillé et "afiat Israël" sous la surveillance du Rav Bamberger, que les épiciers font joyeusement cohabiter sur les mêmes rayons que les gammes sans surveillance. Certainement par ignorance de la nuance, et non pour tromper la perspicacité de la ménagère…

On notera le Mikado, avec son tampon de cacherouth (élargi par nos soins) , et juxtaposé "3 chatons" se promenant sans surveillance dans les rayons cachers...

Enfin, merci Petit Lu et gardons l'œil ouvert dans nos magasins cachers!


Juillet 2008
Nous apprenons le décès du Grand Rabbin Emmanuel Chouchena, directeur honoraire du Séminaire Israélite de France, s'est éteint il y a quelques jours à Jérusalem où il vivait depuis de nombreuses années.
Les produits sous sa surveillance, essentiellement des produits de poisson fabriqués par l'entreprise familiale de la chaîne Naouri sont progressivement placés sous la surveillance du Beth Din de Paris.

Baroukh Dayan Haemeth


Confitures plein pot! . Août 2008

Les fruits de saison, c'est maintenant, disait une publicité. Les confitures aussi.
N'oubliez pas que certains sucres "pour confitures" peuvent contenir des ingrédients non cachers. Consultez les lsites de produyits cachers, et n'achetez pas n'importe quelle confiture en magasin!

 


www.asidcom.com. Juillet 2008
Un animateur du site d'une association de consommateurs musulmans (http://www.asidcom.com) a attiré notre attention sur les embrouilles concoctées par la Fondation Brigitte Bardot à l'encontre de l'abattage rituel.
Renonçant à attaquer frontalement les abattages rituels, la vieille dame voudrait que toute viande provenant d'un abattage rituel pratiqué sans étourdissement préalable de la bête soit étiquetée comme tel car ont ils décidé, les consommateurs sont en droit de savoir.
Nous pensons que la balle est dans le camp législatif, et qu'il revient auparavant à démontrer que le consommateur a besoin de savoir si sa viande a été abattue après pistolet pneumatique ou électrocution, ou coup de masse à l'ancienne.
Dans tous les cas, il faudra qu'on nous explique pourquoi le consommateur serait plus sensible à ce qu'il mange plutôt qu'aux chaussures de cuir et aux vêtements de cuir dont il s'habille, aux canapés et sièges de voiture sur lesquels il se pose.
Nous sommes persuadés que lorsque ces mentions seront obligatoires y compris sur les ballons ronds des stades, le lobby de la viande sera bien obligé de céder. D'ici là, nous avons de beaux biftecks devant nous.

On relira avec plaisir ce que fut l'abattage franco français pendant des siècles pour bien saisir qui nous fait la leçon. (Visite aux abattoirs (1890) - Controverse sur l'abattage rituel - L'abattage rituel au microscope - )


Un Rabbin qui n'emballe pas.
Un Rabbin nous racontait il y a beaucoup d'eau sous les ponts qu'un de ses collègues avait supervisé une purée en poudre. Tout beau tout bien, jusqu'au moment où l'on s'est aperçu que le sachet d'emballage était enduit d'un produit bien peu cacher pour éviter l'adhésion de la poudre aux parois du sac.
Nous pensons depuis que le rôle du Rabbin est effectivement de A à Z, c'est à dire jusqu'à l'emballage et l'étiquetage du produit. Si cela peut nous éviter des erreurs d'orthographe comme ci contre, tant mieux, si cela peut permettre de lire lisiblement quelques mentions du genre "contient du lait" (en français s'il vous plait) c'est encore mieux.

Si le Rabbin se décharge de certains secteurs de son travail (en l'occurrence le marquage du produit) sur le producteur distributeur et que celui ci fort de son expérience et de sa connaissance du monde industriel se décharge sur le zombie de service, qu'en sera-t-il si le Rabbin se décharge d'aspects plus essentiels de son travail (processus de cachérisation, nature des corps gras et autres ingrédients…), et le producteur aussi? Que reste-t-il de cacher à l'arrivée?


E.M. , un fidèle lecteur de nos lignes, juin 2008
E.M. , un fidèle lecteur de nos lignes nous a fait parvenir une info sur laquelle notre service documentation avait fait une impasse lamentable.
En l'occurrence un article du Canard Enchaîné faisant état d'addition d'huile de moteur dans de l'huile de tournesol en provenance d'Ukraine, livrée à la filière Lesieur début mai 2008.
Notre note se limitera volontairement à deux ou trois notions.
Le Rabbin qui donne son aval à certaines productions Lesieur a-t-il fait son travail, qui est de savoir ce qu'il certifie? Cette huile reste-t-elle cachère?
Devait il alerter les consommateurs sur l'existence de ce trafic et les risques à consommer une huile trafiquée?
- a-t-il fait son travail? On peut imaginer qu'il a examiné une ou plusieurs fois par an les cahiers des charges imposés aux importateurs par Lesieur, peut être même jeté un regard sur les contrôles qualités diligentés par le fabricant. Dans le cadre d'un encadrement assez important des produits alimentaires par diverses agences d'état, force est de se fier à ces documents. C'est ainsi que travaillent les Rabbinats certifiant certains produits qui n'ont pas besoin d'un surveillant de cacherouth à temps plein. A l'heure de la mondialisation des échanges commerciaux, et notamment des importations de pays n'ayant pas notre "culture" de l'éthique commerciale, ces incidents risquent de devenir de plus en plus fréquents.
- Cette huile reste-t-elle cachère? Selon les communiqués officiels du gouvernement, le niveau de contamination de l’huile de tournesol raffinée variait de 305 mg/kg à 1040 mg/kg. Bien en dessous des normes de dilution annulant sur le plan halakhique un produit interdit présent dans un produit permis, et ce d'autant que seuls les produits finis contenant moins de 10% de cette huile contaminée ont été autorisés, soit une quantité de 30 à 100 mg par kilo (0,00003%!)de produit fini, même s'il est désagréable de savoir qu'on a donné au poupon 0,00003% d'huile minérale dans son cookie préféré..
- Devait il alerter les consommateurs? Nul n'est censé ignorer Le Canard Enchaîné, le Figaro et Libé (entre autres) qui ont traité du sujet, et mentionné les communiqués officiels, citant notamment l'AFFSA, établissant que les produits finis contenant moins de 10% de cette huile contaminée ne présentaient pas de risque pour la santé, y compris des enfants gros consommateurs de friandises grasses.

Nous avions déja parlé de fraudes sur l'huile, en Septembre 2007, mais il est vrai que nous ne nous attendions pas à celle là..


Tsedek tsedk tirdof (Tu rechercheras la vérité, à ne pas traduire par tu poursuivras la vérité).
Mai 2008.

Fidèle à notre choix de ne pas publier d'informations d'origine inconnue et/ou non vérifiée, nous avions fait l'impasse sur un courrier électronique diffusé par une bonne âme, attirant l'attention sur une fabrication de fromage datée du 12 Septembre 2007, durant Roch Hachanah.
Le ton du communiqué nous rappelait d'ailleurs le ton d'un autre communiqué calomnieux publié avant Pessa'h 2004, qui, outre des propos diffamatoires, ajoutait l'usurpation de notre identité, aujourd'hui devenue un délit.
Mais là n'est pas notre propos, d'autant que la Brigade des Affaires Sanitaires et des Libertés Publiques a mené une enquête qui a donné lieu à un procès.

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Le Rav Yossef Its'hak Pewzner nous a fait parvenir le communiqué suivant, en copie d'un communiqué adressé à un quidam ayant relayé cette "alerte" de cacherouth de façon répétitive:
Mr le Directeur
Chalom
A la demande exprès du Rav Hilel PEVZNER Chlita, je suis en charge de surveiller cette production depuis quelques années déjà.
Dès que le rabbin Alloun d'Aix-Les-Bains a alerté sur la date de fabrication, j'ai effectué une enquête approfondie, et d'arriver à la conclusion certaine qu'il s'agit là d'une date de fabrication erronée, car j'ai assisté personnellement à cette production et vérifié les numéros de lots, etc.
Je suis donc étonné que cette information continue à circuler, et que votre honorable site en donne l'écho, sans les vérifications préalables d'usages, sur les origines de l'information, ses expéditeurs, (qui apparaissent bizarrement sous un nom anonyme, alors que vous rester responsables solidaires), et surtout sans la moindre vérification auprès des Rabanim responsables de cette fabrication.
Par conséquent, je vous demande expressément d'enlever de toute urgence cette "alerte", et de corriger autant que de besoin cette information.
Je reste certain de vos bonnes intentions et de votre diligence, et vous prie de croire à mon plus cordial Chalom.
Rav Yossef Y PEVZNER

Gardons en tête que ces mails mentionnent les noms des émetteurs de l'info, et leur date d'émission, postérieure à l'entretien qu'a eu le Rav Pewzner avec une (des?) sources du message et à l'assurance donnée oralement par icelui de mettre fin à la diffusion de l'alerte. Curieux procédé.

Nous publions ici in extenso une note que le Rav Moché Alloun nous a fait parvenir concernant cette article, et nous l'en remercions. Nous lui faisons parvenir un courrier, rappelant que nous avions refusé de publier le communiqué princeps, car anonyme, et que son manque de confiance dans les garanties que lui a données le Rav mis en question est un appel à refuser la parole d'un Rabbin dès lors qu'il est impliqué dans la fabrication d'un produit … dont il garantit la cacherouth (...car j'ai assisté personnellement à cette production et vérifié les numéros de lots...)
Nous saisissons cette occasion pour rappeler que nous sommes ouverts à toute lettre ou communiqué rabbinique opportun lorsqu'ils émanent d'une autorité rabbinique reconnue et que leur authenticité a pu être vérifiée.

Texte supprimé suite à une précision du Rav Moché Alloun que cette lettre est à teneur privée et n'était pas destinée à la publication.

Qu'il soit clair que l'on ne peut nous reprocher une rétention de l'information puis nous adresser des accusations à ne pas publier.

Février 2009: Le Rav Moché Alloun nous a demandé de publier l'intégralité des nos échanges sur le sujet, publié en dossier séparé.

Produit effectivement retrouvé en rayon par nous.

Tentative réussie (merci à Chmouel!) de maquillage de la date de production du 03.03.2008 en 03.13.2008

Quand Mamie Nova change de crèmerie ...
Vous connaissez, vous, le Rabbin Nissim Betito?
Nous pas beaucoup. PDG d'une Association Israélite Cultuelle, parfois dénommée Chaarei HaChalom vehaTsedek, succèdant à Chaarei Chalom veTsedek, il assume outre un abattage rituel qui a fait travailler beaucoup d'avocats, une surveillance de certains produits de Mamie Nova depuis quelques mois ou années.
Sauf que cette année, ses marchandises ont été écoulées sous son nom propre. Et pour mieux asseoir sa compétence, le voici travaillant "sous la présidence du Rabbin Eliahou Abergel du Tribunal Rabbinique de Beer Chéva". Le lait est même qualifié de "Chamour" (gardé!!), comme les Matsot, alors que le pecus vulgus se contente de lait "surveillé depuis le début de la traite". Curieuse entreprise.

Pour nous, les produits "sous surveillance rabbinique" de Mamie Nova sont une affaire réglée depuis 2004, lorsque Mme S C. de Novandie - Mamie Nova a répondu à un de nos lecteurs:
"Votre courrier du 13 juillet nous faisant part d'une demande sur les produits à marque MAMIE NOVA, a retenu toute notre attention.
Les produits que nous commercialisons pour la communauté juive font référence à un cahier des charges que le rabbin vérifie lorsqu'il se déplace sur le site de fabrication.
Restant à votre disposition, nous vous prions d'accepter, Monsieur, nos sincères salutations.
S C.
Service Qualité."

Exit la surveillance rabbinique, exit la fabrication à partir de lait surveillé ....
Rapellons qu'aucun produit Mamie Nova ne figure sur les listes du Beth Din de Paris.


Un Rabbin nouveau venu d'ailleurs.
Nous n'avons pas l'honneur de connaître le Rabbin Eliahou Abergel, "Doyen du Tribunal Rabbinique Nahalat Itshak, fondé par le Mekoubal Itshak Kaddouri, de mémoire bénie", qui garantit la cacherouth de certains fromages au bon lait bien de chez nous.
Comment ne pas évoquer cette anecdote d'un grand orateur qui venait de décéder, et dont l'oraison funèbre avait été assumée par un homme qui ne brillait pas par ses discours.
Après la cérémonie, on vint le féliciter. Enfin, pas tous car l'un d'entre eux lui confia: Il aurait mieux valu que ce soit vous qui mourriez et lui qui fasse l'oraison....".
Nous sommes devant le même dilemme, avec ce Rabbin inconnu dans l'Hexagone, qui vient nous certifier que ses produits lactés, de fait ceux de Mr Betito Nissim, sont "Halav Israël, surveillés par des surveillants craignant le Ciel plus que tous...."
La signature de Rav Kadouri nous eut mieux convenu.


Pendant Pessa'h...
Nous sommes allés promener et positiver notre caddie dans un magasin Carrefour, et ce n'est pas plus rigolo qu'à Leclerc.
Au rayon cacher, tout est en vente, y compris le 'hamets qui n'a visiblement pas fait l'objet d'un traitement adéquat. Feuilles de brick, petits gâteaux, pizzas, diverses spécialités panées.
Bref, les rayons de Carrefour sont hors du temps, et sont disposés pour vendre de la gastronomie ethnique, entre les rayons du hallal et de l'extrême orient, mais ne sont à fréquenter que par un public averti.

A moins que soucieux de soigner leur image de marque, ces distributeurs soient à l'écoute d'un conseiller de cacherouth compétent plutôt que d'acheteurs et fournisseurs peu au fait.


18 Avril 2008. Dernier jour des achats avant Pessa'h.

Nous sommes retournés dans le magasin Leclerc, constater que les produits à la marque Casimex non cacher pour Pessa'h y étaient encore à leur mauvaise place.
Décevant, d'autant que nous avions rencontré sur place la semaine dernière le chargé du rayon, qui s'etait présenté comme un représentant de Casimex, et non un employé du magasin. Il s'était benoitement étonné que "ils" avaient mal rangé les produits non cacher pour Pessa'h, et qu'il allait y veiller. Reconnaissant ainsi implicitement une part de responsabilité dans l'affaire.
Disponibles en rayon, sans garantie de Cacher pour Pessa'h:
Chou rouge mayonnaise, Chou blanc mayonnaise, filets de harengs marinés et à l'huile, thon à la catalane, thon mayonnaise, houlous aux herbes, Ikra, Macédoine de légumes, Aubergine à la crétoise...

 

Pire: sur certains couvercles, était collé une étiquette inexistante la semaine précédente, comme toute droite sortie d'une imprimante, prétendant "kacher pour Pessa'h, kitnyot".

Une vraie contre publicité gratuite...

Le sacrifice pascal, ... c'est le client, qui paye cher et se fait gruger.


11 Avril 2008. Pessa'h J-8.

Nous avons publié en rubrique Notes Pascales un courrier de lecteurs détaillant les gags qui se produisent dans certaines échoppes de la communauté où l'on vend par erreur des produits non cachers pour Pessa'h à quelques jours du grand jour.
Suite à des remarques de lecteurs, nous sommes partis voir de nous même dans un Magasin Leclerc de la région parisienne, où un rayon cacher bien achalandé avait deja proposé des produits non conformes l'an dernier.
Mêmes causes, même conséquences.
Un certain nombre de produits de la Maison C. , (usuelle des labels infra millimétriques, et qui n'a jamais daigné répondre à nos remarques) était en rayon. Il faut dire qu'avec des mentions de taille inférieure à 1 millimètre, il est difficile à Madame Tout Le Monde de déchiffrer un label de cacherout.

Cacher (...) pour les jours habituels de l'année.

(mention d'usage lorsqu'un produit n'est pas pour Pessa'h)

Détail de ce qui aurait pu vous arriver...


Avril 2008.

A y regarder de plus près, les produits de la Maison C. posent un autre problème.
Les produits en question, à savoir Ikra, Aubergines mayo, Houmous, harengs, thon etc sont garantis par une étiquette ronde, posée entre un couvercle transparent amovible et une barquette ronde scellée sans aucune marque de cacherouth.
Une manipulation par inadvertance d'un vendeur, d'un client ou ... d'un ouvrier en usine, et voilà votre étiquette posée là où elle ne devrait pas l'être. Il est vrai que parfois le couvercle est marqué à l'encre, mais il n'en est pas moins amovible et voyageur, interchangeable.
Ce sont les barquettes qui devraient être marquées à l'encre, et non le couvercle!
Si vous arrivez à déchiffrer le nom des Rabbins et si vous les connaissez, faites leur passer le message.
Et même si un de nos lecteurs a trouvé le même procédé d'étiquettage sur des produits sous la haute surveillance de Rav Landau de Bné Brak, il n'en reste pas moins que cela semble insuffisant. Noter que le Rav Landau ne couvre pas ce produit durant Pessa'h, mais la garantie pascale est accordée par un autre Rabbinat dont le label est présent sur la même rondelle amovible).

Vous voici devenus écologiques...

C'est bien.

Mais les Ashkénazes qui ne touchent pas au maïs durant Pessa'h pourront ils se servir de ce sac?

Mais voyons, K.Acher, Pourim est terminé!


20 Mars 2008. Kountrass News, Mars 2008. http://kountras.magic.fr/
Le numéro de Mars du Kountrass News contient un long encart sur la cacherouth et Pessa'h: méthodes de travail et anecdotes de la Eda Haridit de Jérusalem, Visite d'une fabrique de Matsah faite à la machine, Pessa'h à l'hotel, chemita.
A ne pas manquer.

20 Mars 2008.

Nous ne sommes pas les seuls à râler contre les mentions millimétriques de type "lait" sur les douceurs de nos enfants.
le Kashrus Magazine de Février 2008 en fait aussi une tartine, provoquée par la colère d'une maman dont le petit chou est allergique au lait, et adore le thé.
Sauf que cette fois, le thé, cacher de surcroit, était lacté, millimétriquement.
Car là bas, en plus des chips au lactose, on trouve aussi du thé parfumé qui contient des dérivés laitiers.
Nous n'y sommes pas habitués, mais depuis le Tropicana orange lacté, il faut apprendre à se méfier.

Nous estimons que c'est de la responsabilité des Rabbins de veiller jusqu'à l'étiquette, avant que des procédures civiles ne soient engagées. Ca nous éviterait des brioches Cacher le Pessa'h, des surveillances posthumes et autres plaisirs.


17 Mars 2008.

Vous lisez comme nous que ces fèves sont garanties par le Rabbinat 'Hatam Sofer de Bné Brak, cacher "pour les jours de l'année seulement", ce qui est une mention indiquant qu'il n'y a pas de garantie pour Pessa'h. La colonne de gauche vient ensuite nous annoncer que c'est Cacher pour Pessa'h pour ceux qui consomment les kitnyot, et précise "avec l'autorisation du Grand Rabbinat Israélien".

Et nous de nous demander: vrai que les communautés sépharades consomment des kitnyot à Pessa'h, mais pourquoi avoir exclu Pessa'h sur l'autre moitié de la garantie puisque le consommateur moyen comprend que ce n'est cacher pour Pessa'h que s'il est d'une communauté qui consomme des fèves à Pâque.
Ou encore le Rabbinat 'Hatam Sofer de Bné Brak a exclu Pessa'h parce que la chaîne de production a été cachérisée mais pas dans l'optique de Pessa'h. Mais alors comment le Grand Rabbinat Israélien - qui lui n'était pas présent lors de la production, peut il affirmer "Cacher pour Pessa'h pour ceux qui consomment les kitnyot".
Ou un scénario pire: le Rabbinat 'Hatam Sofer de Bné Brak dont la cheville ouvrière en France sont des Rabbins sépharades garantit le produit pour Pessa'h, mais le Grand Rabbinat Israélien qui se contente d'un accord de principe se garde de le garantir pour Pessa'h.

Nous publions ici in extenso une note que le Rav Moché Alloun nous a fait parvenir concernant cette article, et nous l'en remercions.
Rappelons que notre questionnement était de savoir comment on peut écrire sur le même emballage "Cacher pour les jours de l'année seulement", mention qui exclut Pessa'h, accolé à Cacher pour Pessa'h pour les consommateurs de kitnyot.
Nous comprenons de cette mise au point que le Rabbinat Hatam Sofer de Bné Brak a surveillé ce produit, sans lui accorder en son nom le label de Pessa'h, mais le lui a accordé en vertu de l'autorisation conférée par le Grand Rabbinat israélien.

Vendredi 25 Iyar 5768
Chalom, ouvraha.
Cher Ami,
Suite a notre entretien, je vous réitère par écrit mes remarques sur votre site : alliance Kasherout " Alerte…
Vous dites que vous donnez des informations impartiales sur la kasherout, sur votre site, mais je reste très choqué par le contenu des articles, et le ton ironique, voire calomnieux de ceux-ci.
Votre attitude de mettre en relief certains problèmes avec certaines Kasherouts et de passer sous silence d'autres problèmes avec d'autres Kasherouts témoigne d'un manque de justice, pour ne pas dire d'un manque de vérité.
Votre méconnaissance de la Kasherout en général se traduit par des questions qui donnent une image fausse au public. Pour ce qui concerne le Rabbinat " HATAM SOFER " de Bnei Braq
Il faut comprendre, que tout Rabbinat produisant pour Israël, et qui possède l'agrément du Rabbinat Israélien " Ichour Rabbanout Harachit Leisrael " est obligé d'écrire cette phrase avant son propre logo sur tous les produits surveillés.
Dès lors que la Rabbanout d'Israël donne son agrément, il n'est pas nécessaire qu'un membre de cette Rabbanout soit présent à la production, en plus du surveillant de celle qui a l'agrément.
Certaines Kasherouts Ashkénazes Françaises se permettent de faire des productions à Pessah qui sont Kitniot, (ce que je ne critique pas), alors que vous vous permettez de critiquer la Kasherout " HATAM SOFER " de Bnei Braq, qui, elle, ne fait pas de productions Kasher Pessah Kitniot pour être en accord avec ses convictions (attitude très honnête).
Avec cette explication vous comprenez que toutes vos remarques sont fausses et même ridicule.
Rav Moché Alloun
Vite, un comprimé d'aspirine ... Cacher pour Pessa'h!

11 Mars 2008.

A suivre...

Nous avions déja noté en mai 2007 la timide apparition de produits garantis cacher et hallal par des autorités compétentes juives et musulmanes.
L'exemple ci joint en est un bien mauvais exemple, puiisque nous savons que ce ni l'enseigne, ni la fermeture du Chabbat, ni la mezouza (agrandie) à l'entrée, ni la bonne bouille du patron qui font le "cacher" mais l'apposition d'un certificat rabbinique, absent ici.

Le Grand Rabbin de France a lancé récemment l'idée du développement conjoint de produits portant une double certification, se basant sur ce que les produits cachers sont (dans la grande majorité des cas) admis par le culte musulman, même si la réciproque n'est pas vraie. C'est oublier la présence d'alcools dans certains arômes ou autres, qui devraient coincer.
Quoiqu'il en soit, au delà des remarques désobligeantes publiées sur certains forum de la communauté musulmane, il faut garder en tête que leur public n'a pas attendu l'autorisation des imams pour se servir en boucherie cachère, ou trouver des yaourts sans gélatine animale dans les rayons cachers.
On ne saurait ignorer le lourd investissement que représente les box d'abattage rituel (photo ci dessous) pour un abattoir, et il est clair que tous gagnent à ce que ces aménagements soient partagés.
Et se souvenir que de tous temps, les quartiers arrière des animaux abattus sont écoulés dans le circuit de consommation non juif, et que les boucheries musulmanes y ont toujours trouvé une source d'approvisionnement.


4 Mars 2008. Chassidout on line - http://www.col.org.il/show_news.rtx?artID=36450

Début mars, le Grand Rabbin d'Israël Yonah Metzger a réuni les importateurs de viande (cachère) pour les entretenir des plaintes qu'il reçoit selon lesquelles les conditions entourant la che'hitah du bétail causent des souffrances à l'animal non justifiées par les nécessités de l'abattage rituel.
Est concerné au premier plan l'abattage pratiqué en Amérique du Sud, au cours duquel la contention de l'animal est assurée en soulevant les pattes arrière de façon à ce que l'animal arrive devant l'opérateur le cou tendu vers lui.
Bien que persuadé que derrière ce genre de plaintes se cache une volonté de nuire à la che'hitah, le Rav a souligné qu'alors que les cho'hatim ont le devoir de vérifier leurs couteaux afin qu'une petite irrégularité de la lame ne soit pas source de douleurs, il n'y a pas de raison d'en rester aux méthodes "primitives" de contention, et a demandé aux importateurs de faire pression sur les industriels afin qu'ils adoptent la méthode des "box" ou tonneaux utilisée en Europe et qui permet le retournement de l'animal sans les douleurs d'une suspension.

Nous vous invitons à lire Visite aux abattoirs (1890)  -  Controverse sur l'abattage rituel à propos des attaques sur la che'hitah.


Circuler, il y a quelque chose à voir!. 25 Février 2008.

Dans une longue interview publiée dans "Hanaassé vehanichma" N° 26 de Adar 5768, le Rav J. D. Frankforter de Paris rappelle comment en 1978, après avoir relevé la présence d'huile oléo (huile de bœuf) et de mucine (extrait de muqueuse gastrique de porc) dans certains laits maternels, il était entré en contact avec les fabricants pour leur faire envisager un changement de formule qui puisse convenir aux nourrissons de la communauté. Le sujet les intéressait peu, même assorti de ce qui se passerait lorsque la communauté serait au courant. Quelques jours plus tard, il révélait le scoop lors d'un cours destiné aux femmes. En moins de dix jours, il fut contacté par les représentants du fabricant, débordés et effrayés par l'ampleur du mouvement que l'annonce avait soulevé: appels de pharmaciens, de médecins, de cliniques, chute des ventes, utilisation de la chose par la concurrence.
L'information avait circulé!
Nous sommes souvent devant ce type de moyen d'action, avec les aléas que celà comporte.
Ainsi, un de nos rédacteurs s'est fait tirer les oreilles par le patron d'une chaîne de produits congelés, pour avoir pris des photos sans permission dans un de ses magasins.
Avons nous le choix? A acheter tous les produits que nous souhaitons cataloguer, les enfants de la concierge seraient déjà diabétiques et son chien obèse.
Demander la permission de photographier des produits que tout un peut acheter, signifie expliquer à un profane en quoi des étiquettes non explicatives et des logos de cacherouth millimétriques nous intéressent, pourquoi des labels de traçabilité de la viande et des étiquettes qui se décollent et se recollent à volonté nous fascinent, pourquoi des produits qui devraient être sous vide ne le sont pas et portent une étiquette qui attire l'attention, pourquoi des produits contraires à l'éthique de tel rabbinat circulent en son nom, pourquoi nous tenons à immortaliser un produit portant la signature de tel Rabbin alors qu'il clame ne pas l'avoir enfanté, pourquoi le numéro de lot de ces brocolis nous est indispensable, pourquoi nous voulons savoir qui commercialise ce foie gras...

Mais s'il faut demander à noitre conseiller juridique, nous le ferons.


25 Février 2008.

Vous connaissez, vous le Rav David Dahan, Cho'het, Rav de mochav en Israël? Nous non plus, et c'est pourquoi nous avons encouru les foudres de Mr Neguev pour croquer cette belle étiquette et l'offrir à la curiosité de nos lecteurs. Mr Neguev nous a aimablement conseillé de demander au Rav X, qui travaille souvent en Pologne, et nous avons appris de sa bouche qu'il s'agit d'un abattage réalisé par une équipe venue d'Israël sous sa direction, dont la viande glatt est commercialisée sous un autre nom, et la viande non glatt a été attribuée aux mérites du Rav David Dahan. Nous supposons que cette production a mérité la même attention que la viande de l'honorable Rabbin quant à la cachérisation …et surtout à la surveillance des stocks dans les entrepôts dont le rumeur laissait autrefois entendre que les stocks se multipliaient à non vue d'œil.

Mais jusqu'à quand prendra-t-on les consommateurs pour des *** à leur faire acheter des produits d'un Rabbin inconnu?


Cacher et plus si affinités. 6 Février 2008.

Ici, on adore les Rabbins et les producteurs qui nous bichonnent des produits cachers.
Et s'ils nous offrent des bonus, on les adore encore plus.
Ainsi telles galettes de maïs, pour lesquelles ce Rabbin a pris la peine de nous confirmer que la bénédiction est en "ché hakol ..." comme d'autres nous confirment que la bénédiction sur leur pain de mie peut être "mezonoth...".
Uo tel autre produit sans sucre, pour lequel on a pris la peine de nous signaler que l'édulcorant utilisé (maltitol) peut être source de troubles digestifs en cas d'excès.

Merci, merci...


Tortillas tortueux. 6 Février 2008.

Un honorable Rabbin a désavoué récemment dans un communiqué une fabrication de "Tortillas" faite par la société "AMICA CHIPS" et portant son label de cacherouth. [... tient à informer la communauté que la fabrication des "TORTILLAS" de la société "AMICA CHIPS" , ne sont pas sous son contrôle et ne prend donc aucune responsabilité sur cette fabrication]
Il semble que la mention "peut contenir des traces de lait" ait jeté quelque froid.
Le producteur que nous avons contacté nous a confirmé par écrit la présence d'un délégué rabbinique précis, les dates de fabrication, ce qui ne peut que rajouter du sel .. à un produit qui en contient déja beaucoup.
Nous avions rendu compte dans nos actualités de la cacherouth de 2001 d'une étude sur la notion de "traces de lait". Reste à faire passer la chose auprès du public et des consommateurs.
On pourra lire un article du Rav M Gutnick: http://www.kosher.org.au/FAQ.htm
ou u
ne revue de style "consommateurs"
http://www.suite101.com/article.cfm/allergies/67790
Nous tâcherons d'y revenir.

     


COMMUNIQUE du BETH DIN de BRUXELLES, Paru sur le site http://www.hassidout.org/, 6 Novembre 2007.


Nous ne résistons pas au plaisir de reproduire un communiqué déja balancé en Novembre 2007, mais cette fois accompagné de la photo du produit trouvé en vente fin janvier 2008 chez un importateur ... très indépendant. Voir encore "Nous v'la dans les choux" . Il semble qu'il s'agisse d'une nouvelle fabrication, dont la date de validité est Octobre 2009.
Nous interrogeons ce jour Le Rabbin M. Haddad. 5 Février 2008.
COMMUNIQUE du BETH DIN de BRUXELLES
auprès de la Communauté Israélite Orthodoxe
Suite à une erreur de la part du fabricant, le Beth Din de Bruxelles a le regret de devoir vous signaler que le produit suivant n’est pas sous sa certification :  « Brocolis 20/40 »
vendus sous les marques Vicky ou Pasfrost avec date limite de consommation : 06/2008
Veuillez noter que le rabbinat ne donne jamais de certification sur des brocolis.
Merci de les ramener au magasin où ils vous ont été vendus et d’y demander le remboursement du produit.
Nous vous remercions pour l’attention que vous porterez à cette information et dans l’espoir que ce genre de situation ne se reproduira plus, nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, notre plus cordial Shalom.
Rav Menahem Hadad
Grand Rabbin
http://www.hassidout.org/page_derniere136.htm
Curieux que la devise commerciale de Pasfrost soit:
"Quand il s’agit de nos clients, nous n’avons pas froid aux yeux"

Dinde au dextrose. Décembre 2007.
Nous nous interrogeons depuis plusieurs mois sur une importation de viande de dinde d'Israël, shawarma ou autres spécialités congelées.
Ces produits, dont certains préparés en Novembre 2006 avec une validité surprenante de deux ans pour de la volaille importée d'Israël, sont estampillés "Cacher le Pessa'h" mais contiennent du dextrose, un dérivé d'hydrolysat d'amidon, qui ne saurait être Cacher le Pessa'h, d'autant que les abattoirs israéliens commencent rarement à travailler pour Pessa'h en Novembre. Nous interrogeons une nouvelle fois le Rabbinat.

Nous sommes à la recherche de dextrose "Cacher le Pessa'h" au même prix que celui fait d'amidon de céréales.

Le Rav Yossef Haouzi, Directeur de la Cacherouth au sein du Rabbinat Loubavitch nous a fait parvenir un courrier courroucé, articulé sur deux points:
- Le Rabbinat Loubavitch de France n'a pas garanti le produit pour Pessa'h, l'étiquette Cacher le Pessa'h étant un ajout à mettre sur le compte du Rabbinat israélien qui garantit également la cacherouth de ce produit.
- Le dextrose utilisé dans ces productions est BEL ET BIEN KACHER LEPESSAH A BASE DE TAPIOCA . [Un produit bien peu connu, NDLR]
Nous présentons publiquement nos excuses au Rabbinat, en maintenant les remarques suivantes:
- Lorsque deux Rabbinats accordent leur garantie à un produit, il est d'usage que celui qui n'endosse pas le produit pour Pessa'h mentionne "Cacher sauf Pessa'h" sur son label.
- Le Grand Rabbinat israélien exige des Rabbinats locaux que leurs mentions Cacher le Pessa'h soit imprimée sur leur propre label et non en étiquette séparée. Voir un remake de mars 2007 du même produit, où il est bien délicat de décider à quel rabbinat attribuer la mention "pessa'h".
- Enfin, nous revendiquons le droit de continuer à défendre et informer les consommateurs de produits cachers. Même si notre diffusion est quasi confidentielle par rapport à d'autres media, nous savons que nous sommes lus par nombre d'acteurs de la cacherouth tout comme par nombre de consommateurs.

Du foie en toute bonne foi. Janvier 2008.

Nous avions signalé en Décembre 2007 un foie gras d'oie, congelé avant cachérisation en Hongrie, sous la houlette du Grand Rabbinat Israélien par la Société hongroise Palmi Top.
Il porte en hébreu, aux quatre coins de l'emballage, la mention "pour grillade seulement" évoquant le fait que la cachérisation du foie ne se fait que par grillade. Mais que fait ce produit sur le marché français sans la mention idoine en français? D'autant que la mention "foie gras d'oie congelé cacher" laisse entendre que le produit est prêt à consommer.
D'ailleurs, quelle ménagère ou quel cuistot aurait l'idée de griller du foie gras??
Mieux, quelle ménagère ou quel cuistot saurait griller du foie gras, dont la cachérisation est particulièrement complexe ....
Vendu dans deux chaines dépendant de la Société Kineret, sans mention de l'importateur, de la date de fabrication ou péremption, sans numéro de lot. Dautres produits de la même marque ont été trouvés, avec des étiquettes de péremtion fantaisistes.
Le Rabbinat Israélien nous a confirmé que ce produit est fabriqué sous sa surveillance, et a admis de principe la nécessité d'un étiquettage plus adéquat pour les consommateurs français.

Nous avons reçu la lettre suivante de la direction de Kineret Diffusion qui commercialise le produit
"Nous faisons suite à votre email du 27 décembre 2007 qui a retenu toute notre attention.
Aujourd’hui, le seul fabricant en Europe de foie gras d’oie kasher c’est la société Agro Top qui se trouve en Belgique .
Concernant la vente de ce produit, il est commercialisé dans toute la France ainsi que dans tous les magasins kasher de la région parisienne.
Il est agréé par le Rabbin Cohen du Beth Din de Paris.
S’agissant du problème de la date de péremption, celle du paquet de foie gras est au 29/08/2008, ce produit est fabriqué en Hongrie avec le numéro HU785EK.
Nous n’avons effectivement pas de numéro de lot sur ce produit et nous allons le faire retirer de la vente dès ce jour et en informer notre fournisseur.
Nous vous remercions de nous avoir informés. "
En d'autres termes, "le manque d'information du client quant à la nécessité de cachériser le foie ne nous concerne pas, puisque le produit a été agréé par le Dayan Yrmiahou Cohen de Paris [Avec qui K.Acher s'est mis en contact], et de toutes façons dès épuisement des stocks nous retirerons les lots restants de la vente..."

Nous avons reçu ce 15 janvier 2008 du Dayan Yrmiahou Kohen, doyen du Tribunal Rabbinique de Paris la lettre suivante, et la Rédaction de K.Acher est très honorée par ce courrier et la satisfaction d'avoir été entendue.
"Comme mon secrétaire vous l’a précisé par téléphone, j’ai personnellement suivi cette production de foie gras qui est parfaitement cachère. Toutefois, l’inscription en hébreu « pour grillade uniquement » est très problématique dans le cadre d’une vente grand public, au sein duquel certains ne comprendraient pas l’Hébreu.
J’ai personnellement contacté la société qui produit ce foie gras, afin qu’elle édite des étiquettes mentionnant en Français « pour grillade uniquement ». Elles seront apposées dans les meilleurs délais dans tous les points de vente.
Pour les gens qui auraient malheureusement utilisé ce produit dans d’autres conditions de cuisson, j’engage le Consistoire de Paris à diffuser très prochainement un message explicatif dans Actualité juive les invitant à cachériser les vaisselles utilisées.
Je reste bien évidemment à votre écoute pour tous renseignements complémentaires.
Bien cordialement"
Dayan Kohen
Av Beth Din de Paris

Communiqué du Beth Din de Paris, paru dans Actualité Juive du 24 janvier 2008 (transmis par le Secrétariat du Av Beth Din de Paris).
Depuis plusieurs mois, le « foie gras d’oie congelé cacher » de Hongrie de la marque Palmi-top est en vente dans la plupart des commerces cachers. Sa production a été placée sous notre surveillance avec la mention « Beth Din de Paris ».
Ce foie gras est parfaitement cacher, toutefois les inscriptions qui sont uniquement en Hébreu ont pu confondre les fidèles ne maîtrisant pas cette langue.
En Hébreu, il est précisé que ce foie gras ne peut être consommé qu’après grillade (afin d’en enlever le sang). Par essence, toute autre forme de cuisson n’en permet pas la consommation et décachérise la vaisselle.
La société s’est engagée à coller une étiquette en Français sur tous les produits encore en vente et ce dans les meilleurs délais.
Pour ceux qui malencontreusement auraient consommé ce foie sans l’avoir fait griller au préalable, il s’agira de cachériser la vaisselle utilisée par agala, c’est-à-dire de la tremper dans de l’eau bouillante. Pour la vaisselle en porcelaine, il faudra contacter un rav pour savoir si une cachérisation est possible.
Le Beth Din de Paris reste à votre disposition pour toutes précisions complémentaires.

Service cacherout du Beth Din de Paris

Résumé 2007.
K.Acher a bien bossé cette année.
Notre rédaction s'est intéressée à l'étiquette. Non pas l'étiquette du Net, qui demande prudence et délicatesse lorsqu'on aborde un sujet mettant en cause, ni les étiquettes de prix car nous ne sommes pas un organe de comparaison des prix (pour l'instant?).
L'étiquette des produits cachers que nous achetons, qui nous renseigne sur la composition et les titre et qualité du Rabbin certifiant le produit.
Ainsi nous nous sommes questionnés sur ce qui permet au Rav Touviah Koren de Bnéi Brak de qualifier ses produits de "chehitah Loubavitch" (abattage conforme aux usages Loubavitch). Malgré un long entretien avec l'importateur, nous n'avons aucun élément concret de réponse.
Du même importateur, nous nous sommes demandés si les cœurs, gésiers et foie congelés non cachérisés qu'il commercialise étaient réellement conformes aux critères du Rabbinat mentionné. Le Rabbinat n'a pas jugé bon de communiquer sur le sujet.
Du même importateur, nous nous sommes demandés comment des produits de dinde importés d'Israël peuvent mentionner du dextrose dans la composition et être Cacher le Pessa'h. Nous croyons savoir que les mentions de composition sont très surveillées au départ d'Israël et que les chaînes de manutention n'étaient pas Cacher le Pessa'h à la date d'emballage. Nous attendons la réponse des autorités concernées.
Avec la viande, il faut du vin. C'est donc la maison MBD qui nous a servi plusieurs vins étiquetés frauduleusement, et nous sommes d'autant plus à l'aise pour le dire que le Rabbinat a publié un communiqué.
Nous nous sommes encore questionnés sur les produits cachers servis à bord des avions, dont certains ne sont pas conditionnés sous surveillance rabbinique adéquate.
Nous avons manifesté notre inquiétude devant certains produits fabriqués en France sous la surveillance de Rabbins qui n'y mettent pratiquement pas les pieds, et délèguent leurs responsabilités à d'autres qui eux mêmes délèguent etc…
Plusieurs alertes ont été émises quant à la présence de vers et insectes dans divers fruits et légumes, notamment choux-fleurs et brocolis, framboises, poissons etc…
La palme de l'étiquette revient aux superbes étiquettes avec un mini logo de cacherouth, comme cette gamme Ethnic Delight, qui nous honore d'une étiquette de cacherouth du Rav Schlesinger de Strasbourg et d'une étiquette du Rav Rosenzweig qui mesurent 8mm pour l'une et 4.5 mm pour l'autre, avec des caractères assurément moins que 0.5 mm de hauteur.
C'est une façon comme une autre de considérer le consommateur
Partagée apparemment par cette gamme de gâteaux au lait sous contrôle du Rabbin Hod, qui arbore une étiquette où le mot "dairy" [au fait, pourquoi pas en français?] mesure un demi millimètre de hauteur.
Ces dernières remarques ont fait l'objet d'une question aux personnes, rabbins ou producteurs concernés, restée sans réponse, comme bien d'autres.
Par contre, une remarque du même ordre adressée à la Maison BH et à Loacker, évoquant l'absence de mention en français de la présence de lait, a reçu une réponse immédiate et une proposition de modification pour les productions à venir. Chapeau!
Un coup de griffe du même ordre à l'encontre des traiteurs qui nous servent des buffets lactés sans que cela soit mentionné clairement, semble avoir été entendu par le Rabbinat parisien et les traiteurs.
Cette fin d'année civile a été un peu ternie par la mise en circulation de foie gars d'oie congelé avant cachérisation, sans que le consommateur français soit averti de l'obligation de cachériser, et de cachériser par grillade seulement. Cela signifie que dans des centaines de foyers on a cuisiné du taref et qu'il faut peut être cachériser la vaisselle. Le Beth Din de Paris comme le Grand Rabbinat israélien ont admis la nécessité de mieux informer le public à l'avenir.

Nous retenons enfin cette leçon énoncée par le Kashrus Magazine qui suggère un signal d'alarme en matière de cacherouth:
Qu'un distributeur ou un revendeur ait en permanence des produits que les autres n'arrivent pas à se procurer facilement.
Qu'un distributeur ou un revendeur pratique des prix anormalement bas par rapport à la concurrence...


Visite d'un abattoir

Le Site COL vous propose la visite d'un abattoir new yorkais, avec un groupe d'élèves rabbins.
Rien de tel pour prendre contact avec la réalité et les difficultés du terrain.

Même s'ils ont le sourire.



 

 



Lire encore: Actualités de la cacherouth 2003 - 2004 - 2005 - 2006 - 2007  -


Un dossier préparé par K. Acher